Comment réussir son premier achat immobilier : les étapes à suivre
Le premier achat immobilier est un moment important dans une vie. Et c’est certain, vous n’êtes pas prêt de l’oublier ! Pour en garder un souvenir positif, l’idéal est d’être bien préparé. Primo-accédant, voici les étapes à suivre pour devenir propriétaire.
1. Définir clairement son projet
Quel type de bien souhaitez-vous acheter ? En zone urbaine ou rurale ? De combien de pièces avez-vous besoin ? Le logement doit-il inclure un garage ou un parking pour stationner votre véhicule ? Autant de questions auxquelles il est important de répondre avant de commencer les recherches, sous peine de vous éparpiller. Vous devez tenir compte de vos besoins actuels, mais aussi futurs. Il serait dommage d’acheter un T2 si votre famille s’agrandit d’ici quelques années, ou d’acquérir une maison à étages si vous approchez de la retraite.
Une autre question importante que vous devrez obligatoirement vous poser : neuf ou ancien ? L’un comme l’autre présente des avantages et des inconvénients. Si vous êtes pressé de poser vos valises, vous vous tournerez plutôt vers un bien ancien. Attention à bien vérifier l’étiquette énergétique du logement. Si elle est mauvaise, il vous faudra prévoir une somme supplémentaire pour les travaux de rénovation… ou pour payer vos factures de chauffage. Vous n’êtes pas contraint de quitter votre logement actuel tout de suite ? Vous pouvez envisager d’acheter un bien immobilier neuf. Il est plus cher à l’achat, mais il est inutile de prévoir un budget pour les travaux !
2. Calculer son budget
Parlons-en justement du prix ! Quel est le coût global de votre projet d’achat ? Voilà une autre question cruciale à laquelle vous devez répondre avant de consulter les annonces immobilières. N’oubliez pas de prendre en compte tous les frais. Le prix de vente, mais pas seulement ! À celui-ci s’ajoutent les frais de notaire, les intérêts du crédit immobilier, les frais de dossier, etc.
Les frais de notaire ne sont pas à prendre à la légère ! Dans l’ancien, ils s’élèvent à 7-8 % du prix de vente. Faites le calcul : pour un bien de 300 000 €, cela représente entre 21 000 € et 24 000 €. Dans le neuf, les frais de notaire sont réduits à 2-3 % du prix de vente, mais il faut ajouter la TVA de 20 %.
Vous avez fait des simulations pour connaître votre capacité d’emprunt, et votre budget n’est pas suffisant ? Cela ne signifie pas nécessairement que vous devez revoir votre projet d’achat de A à Z. Vous souhaitiez acheter dans l’ancien ? Pour faire baisser le prix, vous pouvez vous tourner vers le viager, acquérir un bien à rénover (en veillant à bien calculer le coût des travaux), etc. Vous aviez l’intention de devenir propriétaire d’un bien immobilier neuf ? Si vous êtes flexible sur la localisation, vous pouvez faire baisser la TVA de 20 % à 5,5 % en achetant en zone d’aménagement et de rénovation urbaine (ANRU) ou dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).
3. Rechercher le bien idéal
C’est le moment de parcourir les sites d’annonces immobilières à la recherche du match parfait entre vos critères et votre budget.
Vous pensez avoir trouvé la perle rare ? Contactez sans attendre le vendeur pour organiser une visite. Lors de celle-ci, soyez attentif et curieux. Posez les bonnes questions et vérifiez les points clés comme le chauffage, l’électricité ou encore la connexion Internet. Il serait dommage d’acheter un bien immobilier situé dans une zone blanche si vous comptez télétravailler plusieurs jours par semaine ! Si vous achetez dans une copropriété, n’oubliez pas d’inspecter les communs. Vous pouvez demander le procès-verbal des dernières assemblées générales pour vous faire une idée des travaux réalisés, prévus, rejetés, etc.
Et dans le neuf ? Si l’immeuble est déjà construit, vous pourrez visiter un appartement-témoin. Dans le cas contraire, vous devrez vous projeter à partir des plans. La plupart des promoteurs proposent également des visites virtuelles en 3D. Immersion garantie ! Composées par logiciels, les images vous font découvrir un environnement fidèle aux plans. Impressionné par cette visite à 360 degrés ? N’oubliez pas pour autant de vérifier des détails essentiels comme l’aménagement de l’espace, la luminosité, etc.
4. Marquer votre intérêt en signant un contrat
Dans l’ancien, vous pouvez marquer votre intérêt en soumettant une offre d’achat au vendeur. Dans celle-ci, vous indiquerez le prix auquel vous souhaitez acheter son bien. Il peut s’agir du prix de vente affiché, mais pas seulement. Vous pouvez tenter de négocier si le bien est présent depuis plusieurs semaines sur le marché immobilier, s’il affiche un mauvais DPE, etc. Si la concurrence est rude, que vous avez eu un véritable coup de cœur — et que votre budget vous le permet — vous aurez plutôt tendance à proposer un prix supérieur. L’offre d’achat n’est pas une étape obligatoire. Vous pouvez passer directement à la signature du compromis de vente.
Dans le neuf, ce document porte le nom de contrat de réservation. Comme son nom l’indique, il vous permet de marquer votre intérêt pour une maison ou un appartement neuf. Ne signez pas sans avoir pris le temps de la réflexion. Tout comme le compromis de vente, le contrat de réservation vous engage. Vous avez néanmoins 10 jours pour faire marche arrière et changer d’avis. Durant ce délai de rétractation, vous ne payerez rien si vous annulez le contrat. En revanche, si vous tardez à vous rétracter, vous devrez verser des pénalités au vendeur. Vous voilà prévenu !
Bon à savoir : Vérifiez si le contrat contient une clause suspensive d’obtention d’un prêt. Elle vous permet d’annuler la vente sans frais si la banque refuse de vous prêter de l’argent. Cette clause n’y figure pas ? Demandez pour l’ajouter avant de signer.